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Soutenance de thèse d’Eléa Boennec

novembre 10 |14h00 - 18h00

Photo de Elea BOENNEC

Soutenance de thèse d’Eléa Boennec

Féminismes mongols

Entre renouveau nationaliste, pressions néolibérales et réappropriations locales.

La soutenance aura lieu le lundi 10 novembre à 14h à l’Institut de Géographie de Paris (191 rue Saint-Jacques, Paris 6e ; salle 306). Elle sera également retransmise via Zoom.

Si vous souhaitez assister à la visioconférence, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse :boennece@gmail.com. Je vous ferai parvenir le lien avant la séance.

Composition du jury :

Antoine Leblanc, Professeur des universités, Université du Littoral-Côte d’Opale, rapporteur
Béatrice Collignon, Professeur des universités, Université Bordeaux Montaigne, Rapportrice
Estelle Ferrarese, Professeur des universités, Université de Picardie-Jules Verne, présidente du jury
Altangul Bolat, Professeur des universités, Université Nationale de Mongolie, Examinatrice
Louis Dupont, Professeur émérite, Sorbonne Université, Examinateur
Charlotte Marchina, Maître de conférences, INALCO, co-directrice de thèse
Gaelle Lacaze, PR-Sorbonne Université, directrice de thèse

 

Résumé :

Cette thèse de doctorat en géographie sociale propose une lecture située des féminismes en Mongolie contemporaine, en les analysant comme des mouvements sociaux genrés et spatialisés. Ancrée dans une démarche critique et féministe, elle interroge les formes d’engagement féminin dans un contexte postsocialiste marqué par des tensions entre héritages soviétiques, résurgence nationaliste et injonctions néolibérales. Le développement y examine les modalités de prise de parole, d’occupation de l’espace et de (re)formulation des revendications féminines dans divers contextes (associatif, politique, numérique, ou culturel) tout en questionnant les réticences locales à l’usage du terme « féminisme », souvent perçu comme occidental, libertaire ou néocolonial.

S’appuyant sur une méthodologie mixte mêlant ethnographie de terrain (Ulaanbaatar, désert de Gobi), netnographie et entretiens qualitatifs, la recherche met en évidence les pratiques discrètes mais significatives d’agentivité féminine, entre résistance et adaptation aux normes patriarcales. L’analyse révèle la coexistence de discours d’égalité et d’inégalités structurelles genrées, ainsi que des enjeux de légitimité autour de la cause des femmes. Ce travail contribue à renouveler la géographie féministe en montrant comment les dynamiques de genre et de pouvoir se territorialisent, se négocient et se transforment à travers l’imbrication des échelles.

Mots clés : genre, féminisme, Mongolie, glocalisation, urbain

Détails

Date :
novembre 10
Heure :
14h00 - 18h00