Parution chez Routledge de « The urban university and the Knowledge economy – New spaces of interaction »
sous la direction de Patrizia Ingallina

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Cet ouvrage présente des expériences internationales de stratégies territoriales et de projets urbains dans lesquels les universités ont joué un rôle majeur au cours des quinze dernières années, à travers l’aménagement du territoire et dans le cadre d’une approche multi-échelle.
Cette approche est la première originalité de l’ouvrage, qui illustre la complexité de certains cas (tels que New York, Londres et la région parisienne) en mettant en évidence les interconnexions significatives entre les échelles spatiales et institutionnelles. Le deuxième aspect novateur réside dans le choix des études de cas, dont certaines sont abordées pour la première fois dans la littérature internationale (Benguerir au Maroc, Bergame en Italie, Grenoble, Lille, Marseille et Lyon en France, et Hanoï au Vietnam), tandis que d’autres sont encore peu connues en termes de développement universitaire et de son rôle (politique et économique) dans les grandes métropoles (agglomération parisienne, Séoul). Le troisième point clé explore la possibilité de comparer directement des villes occidentales bien établies telles que New York et Londres avec la métropole parisienne en pleine évolution. Il met également en avant Montréal, une ville qui mêle influences anglo-saxonnes et françaises tout en cherchant sa propre voie.
En outre, le rôle dynamique de l’Asie est exploré, depuis la planification universitaire innovante de la Chine jusqu’aux projets ambitieux de Hanoï, en passant par la tension entre les politiques nationales et les ambitions métropolitaines de Séoul.
Tous les chapitres ont été conçus pour soulever des questions, susciter des réflexions et développer une perspective sur l’évolution continue des stratégies territoriales qui tirent parti des universités et des recherches menées en leur sein comme moyen de stimuler la croissance économique et d’accroître la productivité. Ces stratégies convergent également vers une image de la ville comme pôle de connaissances, facilitant les relations entre les universités, les entreprises et les utilisateurs de la ville.
This book presents international experiences of territorial strategies and urban projects in which universities have played a major role over the past fifteen years, through spatial planning and within a multiscalar approach.
This approach constitutes the book’s first originality, illustrating the complexity of certain cases (such as New York, London, or the Greater Paris Metropolis) by highlighting the significant interconnections between spatial and institutional scales. The second innovative aspect lies in the selection of case studies, some of which are addressed for the first time in international literature (Benguerir in Morocco, Bergamo in Italy, Grenoble, Lille, Marseille, and Lyon in France, and Hanoi in Vietnam), while others are still little known from the perspective of university planning and its (political and economic) role in major metropolitan areas (Greater Paris Metropolis, Seoul). The third key point explores the opportunity to directly compare well-established Western metropolises like New York and London with the evolving Greater Paris Metropolis. It also highlights Montreal, a city blending Anglo-Saxon and French influences, while seeking its own unique path. Additionally, Asia’s dynamic role is explored, from China’s innovative university planning to Hanoi’s ambitious projects and Seoul’s tension between national policies and metropolitan ambitions.
All chapters have been designed to raise questions, provoke reflections, and develop a perspective on the ongoing evolution of territorial strategies that leverage universities and the research conducted within them as a means to drive economic growth and increase productivity. These strategies also converge toward an image of the city as a knowledge hub, facilitating relationships between universities, businesses, and city users.
