Pour des métropoles résilientes : métropoles en transitions cherchent trajectoires territoriales
Colloque 21-22 janvier Assemblée Nationale
Participation de Xavier Desjardins
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Alors que les figures de l’altérité en ville sont de plus en plus diverses, elles suscitent, via leur caractère relatif, des réactions entre hospitalité et rejet, par peur ou volonté d’attirer d’autres classes plus « créatives », à même d’assurer aux métropoles leur rôle de tête de pont.
Comment repenser l’accueil dans les systèmes métropolitains et dans les territoires, selon leurs singularités propres ?
Pour répondre aux besoins des habitants, les villes ont besoin de ressources (en eau énergie, alimentation, foncier…), sous tension et sujettes à conflits, qui les insèrent dans des systèmes de dépendances territoriales.
Comment qualifier et réguler ces interrelations, dans un contexte de changement environnemental, en sortant des relations de type servant/servi ?
A rebours d’une vision des métropoles « gagnantes » de la mondialisation, s’impose la figure d’une métropolisation « par le bas » structurée de manière silencieuse par des acteurs socioéconomiques et les élus périmétropolitains qui participent de la recomposition de la gouvernance à l’échelle des bassins de vie.
Comment s’organise, se négocie ce renouveau démocratique dans les métropoles, parfois en rupture avec les institutions métropolitaines ?
Les activités économiques et productives dessinent une géographie qui ne correspond pas exactement à la répartition des régions métropolitaines, dessinant des territoires de l’entre-deux. Peut-on parler d’une échelle intermédiaire de la métropolisation qui animerait des interdépendances de proximité pour des modèles économiques plus résilients ?
Telles sont les quatre questions posées lors de ce colloque qui associera décideurs locaux, législateurs, acteurs de la ville et chercheurs, pour approfondir la réflexion sur les grands enjeux des métropoles comme des petites villes, dans des régimes de transitions à définir.