Derrière le désir de quitter la ville, une envie de vivre mieux
Trop bétonnée, trop dense, trop chère… Avec la crise sanitaire, la ville est devenue le lieu du « trop ». Privés de leurs atouts qui en font des lieux de sociabilité par excellence, les centres urbains se sont retrouvés à court d’arguments en termes d’attractivité. Mais cette envie d’ailleurs n’a en réalité pas attendu la crise sanitaire pour se dessiner.
« Dès le début des années 2000 est apparu ce désir de s’éloigner des villes-centres ou des régions métropolitaines pour améliorer son cadre de vie à un coût moindre, commente Patrizia Ingallina, professeure en urbanisme et aménagement à Sorbonne Université.
Article publié le 20 mai 2021.