Mariam HACHEM

Doctorante

Sorbonne Université

Axe de recherche dans l’U.R. Médiations

Présentation

Mariam HACHEM a obtenu sa licence et son Master en architecture à l’Institut d’Architecture et des Beaux-Arts de Beyrouth – Liban. Elle est actuellement doctorante en Géographie Politique, Culturelle et Historique Sorbonne Université au sein du laboratoire MEDIATIONS. Ses intérêts de recherche se concentrent sur la reconstruction post- conflit et la gouvernance urbaine dans le contexte des États défaillants. Ses recherches actuelles portent sur les mécanismes et pratiques de reconstruction mis en œuvre par les acteurs formels et informels, locaux et internationaux, et leur rivalité pour des raisons géopolitiques.

 

Titre de la thèse : « Aménagement et la réhabilitation des territoires au Liban-Sud en période post-guerre 2006 : discours et pratiques »

Encadrement : Xavier Bernier

 

Description succincte du sujet de thèse :

Le Liban-Sud post-guerre 2006 est devenu un espace largement détruit suite aux multiples opérations militaires menées. L’ampleur de ces destructions a nécessité une relecture de la structuration de l’espace, du rôle et de la concurrence des nombreux acteurs présents, de celui de l’État et des bailleurs de fonds locaux et internationaux. L’idée générale qui ordonnance ce projet de recherche est la suivante : Le Liban, connu pour son système politique pluricommunautaire qui partage le pouvoir politique entre les trois communautés religieuses les plus nombreuses (maronites, chiites, sunnites), l’aménagement et la mise en œuvre des politiques publiques dans le contexte libanais sont soumises à des règles politiques particulières : celles du communautarisme /clientélisme /sécuritarisme politique.

Le travail de cette recherche s’appuie sur le concept d’aménagement de territoires, de sa nature géopolitique, et sa relation avec « l’État », sur son application au sud du Liban en particulier dans l’opportunité de la reconstruction post-guerre de 2006. Le projet fera valoir que les mesures du processus de reconstruction et réhabilitation au Liban post-2006 sont tributaires de considérations politico-stratégiques des acteurs concernés, y compris l’État lui-même. Les résultats attendus vont nous permettre une lecture novatrice de la question du rôle d’institutions étatiques et non-étatiques dans la reconstruction en situation d’urgence, notamment dans le but d’atteindre des enjeux politiques.

 

Mots clefs : Liban-Sud , Aménagement des territoires , Post-guerre , Reconstruction, Acteur non-étatique , État.