Charles MARQUES

Doctorant

Sorbonne Université

Axes de recherche dans l’U.R. Médiations

Présentation

Titre de la thèse : « Les territoires du cinéma horrifique en France. Contribution a une géographie culturelle et économique d’un genre cinématographique émergent ».,

sous la direction de la professeure Edith FAGNONI

 

Description des recherches :

Le cinéma est autant une industrie qu’un art, domaine où la France profite d’une renommée mondiale. L’évolution du cinéma français a autant une portée symbolique, comme témoin de notre époque, qu’une portée économique, avec la restructuration de son industrie. Ce projet de thèse s’intéresse au genre horrifique du cinéma. 
 
Le projet de recherche porte sur la dimension spatiale du cinéma d’horreur en France. Elle sera étudiée à travers quatre entrées : la multiplication des festivals dédiés à l’horreur, les studios de production, les lieux de tournages, et les salles de cinéma.
Ainsi, ce renouveau du cinéma d’horreur interroge la territorialité de l’industrie cinématographique, encore peu étudiée en géographie, et sur les différents espaces de cette industrie culturelle dans toutes ses dualités, à la fois créatrice de produits commerciaux et d’objets culturels, entre proximité locale et phénomène mondial. Les acteurs au sein de cette industrie sont multiples, entre collectivités territoriales, acteurs locaux et groupes internationaux, chaque groupe possédant des intérêts divergents qui s’expliquent par l’espace qu’ils occupent.
 
Ce projet de recherche prendra en compte les espaces de décision, de production, de diffusion, de commercialisation et de promotion du cinéma d’horreur en France, dans une approche à la fois géographique culturelle et économique. L’enjeu sera d’analyser les espaces de l’industrie cinématographique horrifique, de comprendre les productions géographiques autour des marchandises culturelles.

 
Mots clés : industrie cinématographique ; tournage ; studio de production ; cinémas ; multiplexe ; festival ; mondialisation ; économie ; culture.

Ma thèse en 180 secondes