David Goeury a co-dirigé l’ouvrage « Résonances oasiennes » chez MétisPresses.
Résonances oasiennes
Approches sensibles
de l’urbain au Sahara
Les directeurs scientifiques:
Marc Breviglieri, Noha Gamal Said
et David Goeury
Collection: vuesDensemble Essais
Date de publication: 09.04.2021
Format: 14 x 19 cm
368 pages
isbn: 978-2-940563-82-1
26 CHF • 24 €
Visionnez ci-dessous l’entretien mené avec Pierre Raffard pour la Société de Géographie autour de l’ouvrage.
UN OUVRAGE QUI A BÉNÉFICIÉ DU SOUTIEN DU LABORATOIRE MEDIATIONS.
Marc Breviglieri est sociologue, professeur associé à la HES.SO-Haute école de travail social de Genève et chercheur au laboratoire CRESSON. Ses thèmes de recherche touchent aux configurations et aux aménagements variés de l’habitation humaine, aux apprentissages de la vie commune et aux dimensions liant corps et espace.
Noha Gamal Said est docteure en architecture et urbanisme, enseignante-titulaire au Département d’architecture et d’urbanisme de l’Université d’Ain Shams au Caire; chercheure-associée au laboratoire CRESSON. Ses thématiques de travail se fondent sur la notion d’ambiance qui fait appel à l’expérience sensorielle et sensible de l’espace. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’espace sonore, à la dimension temporelle de l’espace pour montrer l’aspect dynamique et le caractère évolutif de la ville.
David Goeury est géographe, membre de l’unité de recherche «Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens» de Sorbonne Université. Il codirige un ensemble de programmes de recherche-action transdisciplinaires sur la résilience des espaces oasiens. Il porte une attention toute particulière aux communs fonciers dans leur capacité à repenser les logiques territoriales, mais aussi les rapports de pouvoir localisés.
Résumé : Îlots de vie surgissant au milieu de l’aridité du désert, les oasis sahariennes abritent depuis des siècles un habitat aux formes éprouvées. Cette adaptation matérielle et spirituelle aux contraintes climatiques du désert est aujourd’hui mise à mal par des politiques de rationalisation et de modernisation inspirées des modèles occidentaux. L’oasis se voit ainsi réduite à un potentiel agricole à exploiter ou à un décor touristique à valoriser, au détriment de sa richesse architecturale et de la pratique quotidienne de ses habitants.
S’inscrivant en faux contre cette évolution,Résonances oasiennes propose une approche sensible de ces territoires pour mieux en révéler et défendre la singularité. Issu d’un processus collaboratif original autour des ambiances sonores, cet ouvrage invite le lecteur à s’imprégner de l’atmosphère des oasis à travers une analyse vivante de leur patrimoine bâti et des modes de vie de leurs habitants. Il souligne ainsi la nécessité de promouvoir l’architecture vernaculaire et la culture qui l’a développée afin d’affronter les défis économique, démographique et climatique auxquels ces espaces sontaujourd’hui soumis