Thibault CARCANO

Doctorant

Sorbonne Université

Axes de recherche dans l’U.R. Médiations

Présentation

Titre de la thèse :« (im)mobilités marginales et gares – l’expérience hors-flux comme invitation à de nouvelles façons de concevoir l’espace ».

Sous la direction de Xavier Bernier

 

Mes thèmes de recherche s’orientent vers la compréhension du rapport des individus à leurs espaces et à leurs pairs. J’étudie pour cela les mobilités individuelles, collectives et les aménagements – aussi bien officiels que spontanés – qui y affèrent. Cette réflexion est en outre teintée par des préoccupations écologiques et biodiversitaires.

Mots-clés : comportement, mobilité, aménagement, gare, subjectivité, biodiversité

Description des recherches :

Mon projet de thèse (sous contrat) s’inscrit dans la continuité d’une littérature désormais florissante concernant les pôles d’échange et les modes actifs (en particulier, la marche).

Il prend pour postulat central que les méthodes de simulation multi-agents sont, certes, efficaces mais imparfaites si l’on veut comprendre la complexité des interactions et des flux dans les espaces d’intermodalité.

En effet, selon mon intuition première, certains flux et individus n’intègrent pas les modélisations des autorités organisatrices des transports ; soit parce qu’ils ne sont pas statistiquement signifiants, soit parce que leur valeur n’est pas reconnue.

Prenant le contrepied de cette tendance, je pense que l’étude sensible des entités marginales, humaines et non-humaines, pourrait contribuer à réinventer les pôles d’échange pour faire face aux exigences sanitaires, écologiques et économiques tant actuelles que futures.

Publications et communications

Autres travaux :

Mémoire de recherche de MasterLa rue nue à travers la toile municipale française – circulation d’un instrument de politique urbaine entre Nantes et Bordeaux. Dirigé par Henri Bergeron. 2020.

Les rues nuesnaked streets ») – des rues dépouillées de leur signalisation dans le but de fluidifier la circulation, de réduire la pollution atmosphérique et, contre-intuitivement, d’accroitre la sécurité aux abords des carrefours – sont une innovation urbaine qui remonte aux années 1980. En provenance des Pays-Bas, la mesure est introduite en France à partir de 1983 à Saint-Herblain, puis à Nantes. Elle disparait ensuite des radars avant de refaire surface dans les années 2010 dans diverses métropoles telles que Bordeaux ou Paris bénéficiant cette fois d’une forte exposition médiatique. Mais comment expliquer qu’en dépit de ses résultats probants, la rue nue ait mis autant de temps à circuler à travers la toile municipale française ?

Projet de fin d’étude de DSA : (a)ménager le territoire ligérien. Réalisé en binôme avec Pauline Peytavin, en partenariat avec le POLAU et la Ville de Tours. 2021.