Titre de la thèse :« (im)mobilités marginales et gares – l’expérience hors-flux comme invitation à de nouvelles façons de concevoir l’espace ».
Sous la direction de Xavier Bernier
Mes thèmes de recherche s’orientent vers la compréhension du rapport des individus à leurs espaces et à leurs pairs. J’étudie pour cela les mobilités individuelles, collectives et les aménagements – aussi bien officiels que spontanés – qui y affèrent. Cette réflexion est en outre teintée par des préoccupations écologiques et biodiversitaires.
Mots-clés : comportement, mobilité, aménagement, gare, subjectivité, biodiversité
Description des recherches :
Mon projet de thèse (sous contrat) s’inscrit dans la continuité d’une littérature désormais florissante concernant les pôles d’échange et les modes actifs (en particulier, la marche).
Il prend pour postulat central que les méthodes de simulation multi-agents sont, certes, efficaces mais imparfaites si l’on veut comprendre la complexité des interactions et des flux dans les espaces d’intermodalité.
En effet, selon mon intuition première, certains flux et individus n’intègrent pas les modélisations des autorités organisatrices des transports ; soit parce qu’ils ne sont pas statistiquement signifiants, soit parce que leur valeur n’est pas reconnue.
Prenant le contrepied de cette tendance, je pense que l’étude sensible des entités marginales, humaines et non-humaines, pourrait contribuer à réinventer les pôles d’échange pour faire face aux exigences sanitaires, écologiques et économiques tant actuelles que futures.