Présentation

Titre de la thèse : « Le développement par l’activité minière artisanale en Afrique subsaharienne ? L’exemple de l’or dans le comté de Kakamega, grand ouest kenyan ».,

sous la direction de la professeure Catherine Fournet-Guérin

Joseph BOHBOT est agrégé et doctorant en géographie. Après deux années dans l’enseignement secondaire, il débute une thèse de doctorat sous contrat en septembre 2021.

Description des recherches :

Ce projet de recherche porte sur la capacité de l’activité minière artisanale (AMA) à devenir un levier du développement au Kenya, notamment dans la zone des Grands Lacs. La question minière apparait centrale au Kenya depuis le début de la décennie 2010 avec de nombreuses réformes initiées par Nairobi : création d’un ministère des mines, nouveau code minier. L’activité minière est désormais l’un des axes de la politique de développement du pays dans le cadre de la Vision 2030. Cette thèse vise à établir avec précision les stratégies des différents acteurs envers l’AMA, cela à plusieurs échelles et dans un contexte de décentralisation croissante. Ce projet vise aussi à comprendre la capacité de l’activité minière artisanale à supplanter ou à compléter durablement une activité principale, notamment agricole. L’objectif est de saisir les dynamiques socio-économiques et spatiales à l’œuvre autour de l’activité minière artisanale.

Ce nouveau travail s’inscrit dans la continuité de recherches menées sur le même sujet au Burkina Faso lors de son Master II.

Mots clefs : développement, orpaillage, ressources minières, environnement, géoéconomie, économie informelle

Publications et communications

Bohbot J., 2017, L’orpaillage au Burkina Faso : une aubaine économique pour les populations, aux conséquences sociales et environnementales mal maîtrisées, in revue EchoGéo, https://journals.openedition.org/echogeo/15150

Bohbot J., 2017, DiploWeb.com – La revue de Géopolitique. « La guerre du Donbass ».
https://www.diploweb.com/La-guerre-du-Dombass.html
(article issu du mémoire de Master sous la direction de Stéphane Rosière)

Ma thèse en 180 secondes