Titre de thèse : « Terrain réel / terrain numérique, modéliser l’existant pour aménager l’avenir » Étude menée à partir du littoral du Pays Basque français (projet Ezponda)
Sous la direction d’Edith Fagnoni (Sorbonne Université)
Sous Convention Industrielle de Formation par la REcherche (recherche de partenariat en cours)
Présentation :
Après des études en alternance sur la modélisation 3D des bâtiments (BIM, Building Information Modeling), des villes (CIM, City Information Modeling) et de leurs infrastructures techniques, Zoé Roetynck cherche à améliorer la contextualisation et la spatialité des constructions anthropiques notamment par le développement de la convergence entre maquettes numériques (BIM/CIM) et Systèmes d’Information Géographique (SIG).
Suite à un mémoire de Master (GAED-4D) en géographie intitulé « Aménagement du territoire et développement du numérique : le défi de la cohérence des données à la croisée des disciplines. Etude de cas au domaine de Grenade à Saint-Selve (Gironde) », son travail ci-présent explore les relations entre terrain réel et terrain numérique par des recherches basées sur le projet Ezponda – falaise en langue basque – et ancrées dans le monde professionnel via le dispositif de Convention Industrielle pour la Formation à la REcherche (CIFRE).
Résumé :
Ce projet de recherche intitulé « Terrain réel / terrain numérique, modéliser l’existant pour aménager l’avenir » questionne le (res)sort de l’urbanisation littorale face aux risques côtiers – érosion, submersion ou tempête – ainsi que la sécurité des biens et des personnes à partir des résultats du projet Ezponda détaillant les mécanismes d’érosion du littoral basque (région française Nouvelle-Aquitaine, département des Pyrénées-Atlantiques, province du Labourd et province espagnole de Guipúzcoa faisant partie du Pays Basque – Euskal Herria).
Par l’objet d’étude clé et pérenne qu’est le terrain en géographie, ces recherches ont pour objectif d’alimenter le champ culturel et épistémologique de la discipline et son application informatique – dite géomatique, proposant alors de mettre en miroir « terrain réel » et « terrain numérique ».
Cette thèse s’inscrit dans la grande actualité de l’impact des technologies numériques sur la connaissance des territoires en géographie et leur portée en matière d’action, ainsi que de l’impact des modifications de l’habitat se trouvant en bord de falaises et soumis au recul du trait de côte.
De ce fait, modéliser l’existant permet de diagnostiquer un territoire et de prévoir l’(a)ménagement durable de l’avenir en améliorant la connaissance des atouts, des contraintes et des potentialités du Pays Basque. La question de l’urbanisation côtière sera plus précisément étudiée : quelle postérité pour les constructions anthropiques menacées ?
Les recherches et les outils développés devraient permettre à terme, d’améliorer la connaissance des impacts d’une relocalisation urbaine, d’aider à la décision en (a)ménagement et à l’information citoyenne afin de savoir vivre au mieux avec les risques locaux des territoires en mouvements.
Mots-clefs : géographie / numérique / littoral / urbanisation / modélisation / pays basque / euskal herria