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Programme STORY (Risques et sociétés dans le bassin de la Roya (Alpes Maritimes, France) : analyse pluridisciplinaire et multi-temporelle, des versants à la mer. Programme Interdisciplinaire de SU (UR Médiations et ISTEP). Responsables de l’axe Géoarchéologie : Éric Fouache et Stéphane Desruelles (2020-2024).

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note sur le programme STORY

Risques et sociétés dans le bassin de la Roya (Alpes-Maritimes, France) : analyse pluridisciplinaire et multi-temporelle, des versants à la mer

STORY
Le groupe de travail pluridisciplinaire intitulé STORY (Risk to society in the Roya basin (Alpes-Maritimes, France): multi-temporal and transdisciplinary analysis), est coordonné par C. Gorini (PR en géologie à Sorbonne Université – ISTEP) et S. Desruelles (MCF en géographie à Sorbonne Université Paris et Abu Dhabi- UR Médiations ) depuis novembre 2020. Il réunit des géologues, des hydrologues, des géographes, des urbanistes, des ethnologues, des historiens et des archéologues issus principalement d’équipes de recherche (partenaires du projet) de Sorbonne Université et de l’Université de Nice. Le projet STORY a été élaborés après les évènements hydrologiques, géomorphologiques et biologiques déclenchés le 2 octobre 2020, par un épisode « méditerranéen » exceptionnel en lien avec la tempête Alex dans les vallées côtières des Alpes-Maritimes, notamment dans celle de la Roya.

Les projets de l’équipe STory s’inscrivent dans les objectifs du nouvel Institut de l’Océan de l’Alliance Sorbonne Université, de l’Institut des Sciences du Calcul et des Données (ISCD) et de l’institut de la Transition Environnementale (SU-ITE). L’objectif principal est de favoriser l’émergence d’une démarche de recherche originale autour de deux thèmes structurant « de l’observation des objets à l’identification des phénomènes » et « l’homme face aux changements globaux, risques et adaptations”. Il s’agit de sujets incontournables dans de nombreuses disciplines. Notre objectif est d’obtenir une estimation précise des risques naturels liés aux évènements climatiques dans les bassins versants dits maralpins et dans les contextes analogues en zone périméditerranéenne.

Disciplines concernées : SHS, Géosciences, Mathématiques, Modélisation hydro-sédimentaire, Modélisation stratigraphique

 

Mots-clés : Catastrophe naturelle, évènements extrêmes, écoulements hyper concentrés, coulées de débris, cônes alluviaux, gestion des risques, résiliences des sociétés, géohistoire

Affiliation à un institut ou un LabEx : Institut de la Mer, OPUS, ITE

Site Web : https://projetstory.wordpress.com/

 

Etudiant géologue en thèse inscrit à l’ISTEP depuis le 2 décembre 2022 (Allocation SU – Faculté de Sciences)

 » Les épisodes hydro-géomorphologiques de la vallée de la Roya »

La thèse est co-dirigée par C. Gorini (Istep), Sara Lafuerza (Istep) et Eric Fouache (UR Médiations).

Comité de thèse :Alain Rabaute (Istep), Stéphane Desruelles (Maître de conférences en géographie physique, UR Médiations, Sorbonne Université), Nicoletta Bianchi (Chercheuse associée en archéologie, Istituto Italiano di Archeologia Sperimentale, Gênes (Italie),  Didier Granjeon (IFPEN), Marie Revel (Geoazur), Gueorgui Raztov (Géoazur), Sébastien Migeon (Geoazur), Pierre-Yves Lagree ( Institut d’Alembert), Marianne Cohen (UR Médiations) et Guillaume Piton (INRAE).

 

3 Bourses de soutien à la recherche en Master obtenues par l’Institut L’Océan, dont 1 pour Médiation (Raphaël Nery – 2020/2021 – Master 2 « Approche méthodologique de la création d’un SIG pour l’étude des conséquences de la tempête Alex » (Encadrant : S. Desruelles)

Participation au festival « Passeurs d’Humanité » à Breil sur Roya (Juillet 2021) – 1 poster présentés

Poster 1 : A la recherche de traces de crue passées de la Roya ( Signataires :collectif STORY)

 

1 Article collectif soumis à la revue Flux :

Conséquences de la crue extrême du 2 octobre 2020 dans la vallée de la Roya (Alpes Maritimes) sur les réseaux de transport et de communication : leçons pour la reconstruction.

  1. Fouache1, A. Marchiel2, A. Rabaute3, S. Desruelles4, C. Gorini5, N. Bianchi6, S. Lafuerza7

 

  • Sorbonne Université, Laboratoire Médiations, Institut Universitaire de France, Institut de Géographie 191 rue Saint-Jacques 75005 Paris, France. eric.fouache@sorbonne-universite.fr
  • Institut Polytechnique UniLaSalle, Beauvais. adrien@gmail.com
  • Sorbonne Université, ISTEP UMR7193, alain.rabaute@sorbonne-universite.fr
  • Sorbonne Université, Laboratoire Médiations, stephane.desruelles@sorbonne-universite.fr
  • Sorbonne Université, ISTEP UMR7193, gorini@sorbonne-universite.fr
  • Istituto Italiano di Archeologia Sperimentale (IIAS) Genova Italie, bianchi@gmail.com
  • Sorbonne Université, ISTEP UMR7193, sara.lafuerza@sorbonne-universite.fr

 

Résumé

Le 2 octobre 2020, le passage de la tempête « Alex » a favorisé le déclenchement de précipitations « méditerranéennes » exceptionnellement intenses dans les vallées côtières des Alpes-Maritimes, notamment celle de la Roya. Ces pluies ont provoqué́ de nombreux processus hydro-géomorphologiques dévastateurs, crues glissements de terrain et éboulements principalement. Les destructions, qui ont frappé des infrastructures modernes et anciennes, ont été considérables, avec des conséquences sociales et économiques dramatiques. La majorité des ponts ont été détruits entre Tende et Breil-sur-Roya, ainsi que de grandes sections de routes et de voie ferrée. Les réseaux électriques, d’alimentation en eau et de fibre optique ont aussi été interrompus. L’isolement des villages a duré plusieurs mois et la reconstruction n’est pas achevée au 12 décembre  2022.

A l’initiative d’enseignants-chercheurs de Sorbonne Université, un groupe de recherche, intitulé « Story : Risques et sociétés dans le bassin de la Roya : analyse pluridisciplinaire et multi-temporelle, des versants à la mer », s’est constitué, avec pour objectif d’associer des spécialistes des géosciences et de sciences humaines en vue (i) d’analyser la catastrophe d’octobre 2020, (ii) de restituer l’histoire des risques, de leur gestion et de leur perception et (iii) d’élaborer, avec les acteurs locaux, des recommandations pour la reconstruction de leur territoire, avec l’objectif de réduire les impacts des futurs événements extrêmes.

Cet article présente les résultats préliminaires issus d’observations de terrain et d’analyses de données collectées. Le caractère exceptionnel de la crue est confirmé par la destruction d’une quantité inédite de ponts par une crue dans la vallée. Un facteur aggravant a été la construction au XXe siècle des routes en remblai dans le lit du fleuve. La voie ferrée a été plus affectée par les éboulements et les glissements de terrain induits par l’épisode hydro-climatique.

La cartographie des secteurs détruits nous conduit à faire des recommandations, parfois en contradiction avec les directives retenues par les services de l’aménagement dans leur reconstruction très rapide des infrastructures. Nous discutons enfin les difficultés à concilier les perceptions des différents acteurs, le nécessaire temps de la recherche pas toujours facile à articuler avec l’urgence de la reconstruction et la nécessité vitale de désenclaver des secteurs qui sinon risquent d’être définitivement abandonnés par les populations.

Mots clefs : crues brutales, changement climatique, risques naturels, réseaux, aménagement, Méditerranée, Roya