DRESTANTA Eduardo Erlangga

J’ai axé ma recherche sur les enjeux socio-spatiaux des relations intercommunautaires dans le cadre de politique décentralisation nationale sur l’autonomie régionale à l’île de Céram, Moluques, Indonésie orientale. Cette étude s’inscrit dans la continuité de ma recherche de master au Céram-Nord, ayant pour objectif d’analyser la complexité de ces relations et des implications de la politique décentralisation aux tensions intercommunautaires, liés à la dimension ethnique, religieuse et territoriale ; entre les peuples de l’intérieur (dont la majorité est les indigènes, autrement dit, des Alfours) et les peuples côtiers (la population mixte des indigènes et les arrivants de Java, Bugis et Buton) sur une nouvelle série de Pemekaran wilayah (fragmentation administrative) à partir de l’application de la nouvelle loi de Desa Adat (village coutumière) en 2015. La principale question est de savoir si l’autonomie régionale, en donnant plus de liberté aux revendications communautaires, n’est pas en train d’exacerber des tensions locales, chaque groupe essayant de tirer un avantage maximum de cette nouvelle loi. Si la réponse est positive, cette loi risque-t-elle de fragiliser la maxime nationale « Bhineka Tunggal Ika » qui se traduit par « L’unité dans la diversité » ?

Mots clés : Autonomie régionale, Pemekaran wilayah (fragmentation administrative), loi de Desa adat (village coutumière), intercommunautaires-ethnique, île de Céram, Moluques