Titre de la thèse : « Cartographies genrées des espaces urbains | Symboles, stéréotypes et coexistences dans l’esthétique de la « ville genrée » (une comparaison entre Paris et Bologne) »
Directeur : Professeur Louis DUPONT
RÉSUMÉ : Dans un cadre interdisciplinaire architecture urbaine, études de genre et représentation esthétique, cette recherche est ciblée sur l’analyse comparative des politiques urbaines genrées à Paris, Bologne et Vienne, afin d’investiguer la portée politique de l’approche genrée en ville et étudier les transformations de la fabrique urbaine liée aux processus dits « gender mainstreaming ».
Vouée à l’enrichissement de la connaissance sur nos actuels modes de vie, la perspective genrée est ciblé d’apporter une contribution liée à l’appropriation plurielle de l’espace, en particulier des espaces urbains et publics, là où la rencontre avec la différence (sexuelle, sociale, culturelle) peut effectivement transformer les usages, les parcours et, plus en général, contribuer à la transformation de la fabrique architecturale.
Présentation biographique
Giulia Custodi est membre co-fondateur (avec Lucile Biarrote, Daphné Caillol et Milan Bonté) de l’atelier EFiGiES genrEspace et elle intègre depuis janvier 2017 la recherche-actions Les Urbain.e.s. Elle est également en cotutelle avec le département d’architecture de Bologna. Sa recherche porte sur le croisement entre architecture urbaine, études de genre et représentation esthétique, pour investiguer l’apparat politique du gender mainstreaming.
Mon parcours universitaire et académique est caractérisé par une très grande interdisciplinarité. Étudiante en architecture et urbanisme à Rome, je me suis toujours intéressée à l’hybridation de cette discipline avec les sciences sociales et l’esthétique. Les premières pour leur apport concernant la prise en compte des habitant·e·s, la mise en place de l’écoute et de l’observation des usages et des appropriations de l’espace. La deuxième parce qu’elle met en lumière les rapports de pouvoir et les messages politiques véhiculés par les classes dominantes, s’imposant souvent sur toute la ville.
Après mon diplôme, et avant de m’inscrire en thèse, je me suis formée à la profession d’architecte, pour ensuite m’en éloigner aux avantages d’expériences plus artistiques et performatives dans l’espace urbain à Rome et à Lille, ce qui m’a rapproché des études urbains et de la géographie.
J’ai enseigné les politiques urbaines à Bologne avec des approfondissement sur les politiques urbaines genrées. En octobre 2017 j’ai participé à l’organisation du colloque international « Espaces | Genrées Sexuées Queer* » à l’ENSA Paris la Villette.