Patrick PONCET

Chercheur associé - HDR



Axes de recherche dans l’U.R. Médiations

Présentation

Je suis géographe, docteur habilité à diriger des recherches, créateur de lintelligence spatiale (Intelligence spatiale, PUR, 2017, 319 p.), une manière denvisager et de pratiquer la géographie selon trois perspectives complémentaires :

une technologie qui théorise les moyens daction par lespace (les techniques) en se fondant sur la pensée géographique (science et savoirs) ;

une théorie unifiée de la géographie, articulant notamment ses deux principaux points de vue, sur les espaces et sur les spatialités ;

une manière de définir la géographie, dans le sens le plus large et le plus inclusif, ouvert à toutes les pratiques du métier de géographe (cf. avec Vilaça, 2021 : « Profession : géographe », in Michon & Pitte  (dir.) À quoi sert la géographie ?, PUF, p. 235-240).

 

Depuis le milieu des années 2000 jai eu une activité de chercheur et denseignant universitaire dune part, et de créateur dentreprises, de consultant et de cartographe et communicant dautre part. Cette double identité est au fondement de mon travail sur lintelligence spatiale, comme manière d’établir un échange équilibré entre le monde de la pensée et celui de laction (cf. « La géographie en vente libre ! De la géographie à l’intelligence spatiale », Tracés, hors-série : À quoi servent les sciences humaines (II), novembre 2010, pp. 139-150). Un échange qui se traduit aussi dans de nombreuses productions de vulgarisation, notamment radiophoniques (cf. la série « Le temps de la géographie » [https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-de-la-geographie-multidiffusion], France culture).

 

Mon cursus académique ma conduit à travailler sur des sujets assez variés, comme notamment Le tourisme et la violence à Rio de Janeiro (maîtrise, 1996, 365 p.), lavenir du tourisme (DEA, 1997 : Éléments pour une futurologie géohistorique du tourisme, 125 p.), la conservation comme fonction sociale majeure et le rôle quy tient le tourisme (thèse, 2002 : LAustralie du tourisme ou la société de conservation, 377 p.), ou encore la théorie de la géographie et de lespace des sociétés (HDR, 2020 : Lorigine des espaces. De lintelligence spatiale à la géographie fondamentale, 312 p.).

Jai en outre accordé une place relativement importante dans mes recherches aux thématiques de la ville, du tourisme et du patrimoine comme moyens dexplorer le social et ses mécanismes.

Ces dernières années jai développé en parallèle de mes travaux de géographie une réflexion avec groupe Dulac Pour une science du social (Dulac, 2022, CNRS Éditions 351 p.).

 

Mes recherches se structurent autour de quatre pôles complémentaires, regroupés en deux ensembles : 

Lintelligence spatiale, comme théorie de la dimension spatiale du social, notamment via le concept du bilan spatial :

– la théorie des espaces, formes de lexistence spatiale des sociétés, avec en son cœur la notion de liquidité spatiale ; un travail théorique au résultat désormais stabilisé ;

– la théorie des spatialités, cest-à-dire de la dimension spatiale des actions humaines, structurée par limportance relative des (inter)médiations ; un travail que j’approfondis dans le cadre du laboratoire Médiations.

 

La géographie, comme description performative du monde :

– la géographie au sens littéral, pratique réflexive de la description des réalités, virtualités et actualisation géographiques, déjà pratiquée dans divers contextes et publications (Lévy dir., 2008 : Linvention du monde ; blog scientifique du Groupe Olivier Dollfus [https://dollfus.hypotheses.org]…) et que je développe désormais sur le long terme ;

– la cartographie, et plus généralement la pratique réflexive de la représentation géographique, que lon pourrait appeler « pragmatique de la cartographie » ; une activité professionnelle de production et de recherche théorique depuis de nombreuses années (cf. avec Lévy et Tricoire, 2004 : La carte, enjeu contemporain ; 2015 : « ‘MyMaps? On Maps and their Authors », in LÉVY Jacques (ed.) A Cartographic Turn, Mapping and Spatial Challenge in Social Sciences, EPFL Press, chap. 12, pp. 253-271.), et une activité de communication spatiale.

 

Mots clés : Intelligence spatiale, Géographie fondamentale, Théorie de la géographie, Science du social, Cartographie, Communication, Vulgarisation

Publications significatives

DULAC, 2022, Pour une science du social, CNRS Éditions, 351 p. (Dulac est un auteur collectif composé de sept membres)

PONCET Patrick, VILAÇA Olivier, 2021, « Profession : géographe », in MICHON Perrine & PITTE Jean-Robert (dir.) À quoi sert la géographie ?, PUF, p. 235-240

PONCET Patrick, 2017, Intelligence spatiale, Presses Universitaires de Rennes, 2017, 319 p.

PONCET Patrick, 2015, « ‘MyMaps? On Maps and their Authors », in LÉVY Jacques (ed..) A Cartographic Turn, Mapping and Spatial Challenge in Social Sciences, EPFL Press, chap. 12, pp. 253-271.

PONCET Patrick, 2014, « La ville mise à nu par ses cartogrammes, même. Lespace non euclidien saisi par lart cartographique, seul. », EspacesTemps.net, 02.06.2014.
https://www.espacestemps.net/articles/la-ville-mise-a-nu-par-ses-cartogrammes/

PONCET Patrick, 2010, « Lintelligence des Aliens », Guide turistiche. Spazi, percorsi, sguardi, a cura di Alice Giannitrapani e Ruggero Ragonese, serie speciale della Rivista on-line dellAssociazione Italiana di Studi Semiotici, Anno IV, n. 6 2010, pp. 139-150
http://www.ec-aiss.it/monografici/6_guide_turistiche/15_poncet.pdf

VY Jacques (dir.), 2008, L’invention du monde. Une géographie de la mondialisation, Presses de Sciences Po, 404 p. (introduction, 3 chapitres + cartographie)