Titre de la thèse : « Le changement de plan de circulation comme politique de mobilité active – quels leviers d’acceptabilité sociale ? ».
Sous la direction de Xavier Bernier
Il s’agit d’une thèse de doctorat sous contrat démarrée en septembre 2024.
Mon travail de thèse s’inscrit dans la géographie des mobilités et l’acceptabilité des politiques de transition. Le postulat de départ est que les modes actifs, marche et vélo, sont à encourager car ils contribuent à la décarbonation des mobilités.
Parce qu’un plan de circulation détermine le volume de trafic motorisé passant un ensemble de rues donné, le modifier est un élément clé pour rendre l’espace urbain favorable aux mobilités actives.
Mon travail de thèse propose comme zone d’études les agglomérations de Bruxelles, Londres et Paris, où cette thématique est abordée de manières contrastées; et un travail de terrain plus approfondi dans des secteurs ou quartiers choisis où ce type de mesure est mise en place ou proposé. Mon rôle sera d’identifier les parties prenantes du débat, et mettre à jour les différents imaginaires de l’espace public convoqués. Par des entretiens ciblés, mais aussi une présence lors de temps forts de la mise en place des dispositifs, je prévois d’identifier les éléments spécifiques qui peuvent faire obstacle au nouveau plan de circulation, ou au contraire faciliter son déploiement.
Mes hypothèses de départ sont que l’acceptabilité sociale de cette transformation repose sur une échelle du projet adaptée à la vie locale, une prise en compte de la capacité d’adaptation usagers tel que le décrit le concept de motilité (Kaufmann, 2004), un récit mettant en avant les nouveaux usages de l’espace public ainsi permis, et une démarche basée sur l’urbanisme tactique.
Mots clés: mobilités actives, aménagement urbain, politiques publiques, espace public, participation citoyenne, acceptabilité sociale.