Matthieu Schorung intervient à la RTS pour évoquer les mobilités à Los Angeles
Los Angeles veut des Jeux olympiques (JO) en 2028 « sans voitures ». L’une des métropoles les plus embouteillées d’un pays acquis à l’automobile s’est donné ce pari fou. Comment cette ville qui compte quatre millions d’habitants pour six millions de véhicules compte-t-elle s’y prendre? Est-ce seulement possible?
Maître de conférences en géographie à Sorbonne Université au Laboratoire Médiations – Sciences des lieux, Sciences des liens, Matthieu Schorung se montre sceptique. Il rappelle que l’agglomération de Los Angeles est caractérisée par un modèle d’étalement urbain typique pour les Etats-Unis.
Les différents pôles de la mégapole, dont les communes d’Anaheim ou de Santa Monica, sont reliés par un vaste réseau de routes et d’autoroutes que seules les voitures semblent capables de sillonner. Et de souligner que la ville continuera à fonctionner comme d’habitude même pendant les JO.