Titre de la thèse : « La musique populaire « narrative » et ses implications géographiques. L’exemple de la folk américaine et du rap français : entre ancrage territorial et mobilité, un récit des territoires et de leurs mutations socio-spatiales. »
sous la direction de Louis Dupont
Après une licence d’histoire-géographie à Paris-Sorbonne, Raphaël Mollet valide le Master de Géographie CPP (Culture, Politique et Patrimoine). Son mémoire de recherche porte sur l’étude du lien entre géographie et musique, et particulièrement sur la folk music et l’œuvre musicale de Bruce Springsteen. Il y démontre le fort ancrage territorial de la musique folk, genre musical qui entend raconter les enjeux socio-spatiaux à l’œuvre sur le territoire américain (crise urbaine, problématiques raciales, sentiments d’attachement, bouleversements économiques, exodes…), et analyse le corpus musical de Springsteen sous un angle géographique. Sa thèse porte sur l’analyse comparée du rap français et de la folk américaine, deux genres musicaux narratifs qui racontent et décrivent des territoires et leurs enjeux, et créent des imageries territoriales fortes.
Parallèlement, il mène une enquête et une étude sur les imaginaires de mobilité et les transports du futur (habitudes de mobilité, robomobilité, futur mobilitaire, science-fiction).
Mots-clés : géographie culturelle et sociale, culture populaire, musique populaire, géographie musicale, musique folk, enjeux socio-spatiaux, imaginaires géographiques